[…] Par sens et par besoin de la matière noble, c’est surtout l’or, diversement poli, que Filhos emploie, et s’il lui adjoint parfois des pierres (diamants), des perles (baroques) ou des émaux, ce n’est jamais sans une intelligence extrêmement sculpturale des rapports de lignes et de masses. Ses admirables bagues pourraient être agrandies à des proportions monumentales et placées aux carrefours des métropoles de demain, en bouches de tunnels, sans rien perdre de leur autorité (mais si les lieux qu’il préfère décorer sont des mains de femmes, félicitons-le).
(extrait d’un article paru dans Plaisir de France : Le bijou dans l’art moderne)
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